Entraineur de foot en Australie

Je suis devenu coach de Foot en Australie.

L’histoire d’un gars qui voulait devenir coach de foot en Australie.

Mes débuts en tant que coach de foot en Australie.

¡Hola!

Je m’appelle Julio,

j’ai 36 ans et je suis mexicain.

J’ai passé 4 ans en Australie et je suis devenu entraîneur de foot ⚽️ à Sydney.

Je joue au football depuis que je suis tout petit, c’est l’une de mes grandes passions et cela a certainement eu un rôle très important dans ma vie. Grâce à cette aventure humaine incroyable, j’ai eu la chance de participer à des tournois pros au Mexique, ainsi que dans d’autres pays étrangers.

Après ma carrière de footballeur, j’avais ce sentiment d’inachevé. Je voulais continuer l’aventure Foot à l’étranger, j’ai donc décidé de tenter ma chance en Australie.

Dès mes premières semaines en Australie, j’ai postulé à des offres d’emploi dans le milieu du foot. J’ai vite réalisé que ça n’allait pas être une partie de plaisir et la phase de recrutement une galère.

J’ai donc commencé à faire du bénévolat en tant qu’entraîneur de foot, pendant un petit moment, afin de montrer mon savoir-faire et d’aider certaines équipes de mon quartier. Très rapidement, on m’a proposé un poste d’assistant d’entraîneur à l’université de Sydney que j’ai accepté.

Mes premiers entraînements avec les Australiens en tant que coach de foot en Australie…

Le football est un sport bien connu dans le monde entier. Enfin, c’est ce que je pensais… j’avais oublié (peut-être par excès de confiance) certains facteurs cruciaux.

Alors faisons un premier constat, de ce que j’ai trouvé en Australie sur le plan footballistique

La météo, étonnant non ?

Oui, cela peut paraître étonnant, mais les conditions météorologiques en Australie sont assez atypiques et peuvent affecter les entraînements. Il peut faire très chaud durant la saison et les pelouses sont très dures.

La culture footballistique australienne.

La façon de s’entraîner en Australie est assez décousue, peu d’échauffement, peu organisé sur le plan tactique, les équipes misent tout sur le physique et le contact.

La faiblesse technique.

La justesse et la qualité technique bien inférieure à celles des joueurs mexicains.

L’état d’esprit des Australiens.

Là aussi, c’était surprenant, assez désinvolte lors des entraînements. Mais aussi, la communication avec le club n’était pas non plus celle que je connaissais au Mexique.

Par conséquent,

J’ai dû réapprendre. MOI le gars qui vient d’un pays de football, je dois réapprendre le foot ? Quelle ironie n’est ce pas …

La barrière de la langue

L’anglais ? Mon niveau était (je pensais) assez bon lors de mon arrivée en Australie. Malheureusement, G.O.O.D n’était pas suffisant pour pouvoir me faire comprendre par mes collègues de boulot, les joueurs et les parents de joueurs. C’était un gros défi à chaque entraînement !

Je me suis dit, allez Julio ! Faut que tu te fasses comprendre mieux que ça en anglais et il fallait que je reprenne confiance en moi, pas à 80 %, mais à 100 %.

Dès lors, j’ai fait un travail énorme sur moi-même afin d’améliorer mon niveau en anglais (cours d’anglais, avoir plus d’amis hors pays hispaniques), j’ai vraiment tout fait pour que mon environnement ne soit plus parasité par ma langue natale (l’espagnol).

C’est déjà la fin de la saison ?

À la fin de ma première année, la limite de mes connaissances du monde footballistique australien mon coûté très cher. Je vous explique pourquoi ici:

Le calendrier footballistique en Australie n’est pas le même qu’au Mexique. On est fin août et cela veut dire que je retrouve (déjà) en fin de saison sans match donc sans salaire ! Et on m’annonce que le championnat commence dans … 6 mois What ????

La saison de foot à Sydney, c’est de fin mars à fin août.

Et pour rien arranger les choses, j’avais à peine commencé à donner des cours particuliers aux joueurs australiens. Double peine, je risque de me serrer la ceinture pour un moment…

Mais j’ai appris de mes erreurs et ces épisodes m’ont forgé un mental de Warrior.

C’est décidé la saison suivante, je vais tout exploser !

Un de mes entraînements personnalisés avec des joueurs de Sydney.

Témoignage de Julio lors de sa première année en Australie.

Muchas gracias Julio !


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